26 décembre 2018

Mon beau sapin....


Je déteste les fêtes et la fièvre acheteuse qui va avec... sauf les sapins. Il deviennent les stars de la saison. Chaque marque, magasin, place ou marché de Noël rivalise de créativité et de somptuosité. C'est au fond la fête à la paillette et le triomphe du cône dans tous ses états pour mieux supporter les jours gris et courts. Il y en a pour tous les goûts : naturels ou fabriqués, sobres ou clinquants, gigantesques ou minuscules, etc mais tous brillent de mille feux. Ce qui n'est pas simple à traduire en dessin.
Celui des Galeries Lafayette est un véritable monument sous la verrière colorée. Magique ! Comment traduire ces éclats de lumière multicolores ? Après une rapide ébauche pour mettre en place le sapin, et surtout la structure de la voûte, j'ai commencé à mettre la couleur. Finalement, j'ai abandonné l'idée de départ de préciser au feutre les éléments. Pas nécessaire. Ici la couleur structure l'espace. 

Celui du parvis de Notre-Dame est majestueux mais beaucoup plus sobre et classique. Ici pas d'ostentation sur un emplacement religieux. Et pas vraiment eu envie de m'attarder dans le froid.

Ceux du Bon Marché m'ont enchanté mais posé beaucoup de souci d'un point de vue valeurs. L'idée de transformer ces cônes verts en parapluies à l'envers est du plus bel effet. La blancheur de l'ensemble était le meilleur atout pour mettre en avant les sapins très sombres. Mais cette blancheur ambiante était difficile à transcrire. La structure des escalators ne pouvait se dessiner clairement que sur des espaces plus sombres.


Enfin, à Boulogne-Billancourt, le traditionnel sapin de Noël trône au milieu de la Place Marcel-Sembat. Il semble régir, comme un agent de la circulation, le flot incessant de voitures. Ce n'est pas un séquoia mais sa hauteur est impressionnante. En fait, c'est un mât, sur lequel sont accrochées des plateformes cylindriques en diamètre dégressif. Ces plateformes accueillent une trentaine de sapins de taille normale jusqu'au sommet. Serrés les uns contre les autres, ils ne forment qu'une masse d'où cet effet de taille XXL.

Et pour l'anecdote, mais sans dessin,  je suis passée avenue Montaigne, pour moi la plus belle avenue de Paris, loin devant les Champs Elysées. Dior a habillé sa devanture d'une incroyable sapin tout blanc composé d'une vingtaine d'animaux sauvages enchâssés dans des guirlandes et feuilles de papier. Le tout pesant 750 kg et ayant nécessité 7 jours de montage ! Somptueux, incontournable et impossible pour moi à dessiner.  L'éclairage de l'avenue est tout aussi aussi magique. Les arbres, sans feuilles, habillés de multitudes de leds, ressemblent à une forêt de Prunus en fleurs. Finalement, les sapins m'aident à passer les fêtes !

19 décembre 2018

Danse du ventre

Anna Luisa Cabral
Petite mise en jambes en attendant j'espère mon voyage au Maroc... pour animer le stage de carnet de voyage avec l'agence locale Morocco Ecotravel. Croquis très rapides (5 minutes maximum voire moins).


En tous cas, un moment super jouissif, haut en couleurs et plein de vie... et en musique ! A faire et refaire.

1 décembre 2018

Cirque et compagnie

Modèle costumé avec Ana Luisa Cabral à la séance de Beaux Arts Entertainment, au théâtre de Trévise. Croquis rapides (5-10 minutes max) et mise en couleurs à l'aquarelle ultérieurement.




16 novembre 2018

Mes hommes de pierre


Musée Rodin à la villa des Feuillants de Meudon.Sketchcrawl de novembre avec les USK de Paris. Grand beau temps inespéré pour cet automne en plein air.

Le temps se refroidissant, direction les musées. Le Petit Palais avec les sculptures de la nouvelle galerie. Découverte de sculpteurs du XIXe siècle tels que Dalou, Barreau, Rollard.


Et je continue au musée Bourdelle à l'exposition "Transmission, transgression"...


et enfin Orsay

9 octobre 2018

Mon BB du Nord au Sud

Le quartier du Trapèze achève enfin sa mutation. Sur la place Jules-Guesde en travaux, subsiste encore les marques de l'architecture du début du XIXe siècle : immeubles de briques et fronton des usines Renault réhabilité devenu façade du nouveau lycée. Alliance étonnante et réussie avec ses "boîtes" jaunes et lisses !
Petit détail des immeubles anciens. Le travail de la brique et de la mosaïque en font des façades charmantes et désuettes.
Et pour finir, vue depuis Boulogne sur le stade Jean-Bouin relooké en 2013 par l'architecte Ruddy Ricciotti (le même qui construisit le Mucem à Marseille). Cette résille est construite en béton fibré Ductal, une nouvelle technologie qui permet ces entrelacs autrefois impossibles à concevoir.
En face, le Parc des Princes actuel construit en 1972 par Taillibert. Deux époques et deux réussites architecturales.
Je sais, ces deux édifices ne sont pas à Boulogne... mais à Paris !


16 septembre 2018

Dessiner, c'est sport !


Dimanche 9 septembre, j'ai participé aux Scolimpiades, évènement organisé par la Fondation Yves-Cotrel- Institut de France qui voulait transmettre l'idée que le sport et le mouvement sont indispensables pour lutter contre la scoliose
Mat Let, Marion Rivolier et moi-même devions donc couvrir l'évènement en croquant les différentes étapes de la course à vélo, de Berck plage jusqu'à Paris. 300 km en 3 jours par des membres atteints de scoliose. Pour ma part, je n'ai dessiné qu'à l'ultime étape, sur le parvis de l'Institut, où différents ateliers de sport et de sophrologie étaient proposés.

Parvis de l'Institut

Quel sport de dessiner le mouvement ! Je m'étais entrainé en vacances et la veille pour me préparer à l'épreuve ! Finalement, les cyclistes étaient au nombre de 7 et mes "exercices" ne m'ont pas servi à grand chose ! 

Atelier de sophrologie


Petit exercice la veille en imaginant l'arrivée des cyclistes ! Au final le lendemain, 7 courageux seulemement sur la ligne d'arrivée !



Morale de l'histoire, capter le mouvement c'est : ne pas lever son crayon de la feuille. Ca prend trop de temps ! Avoir intégré la position et les proportions des cyclistes et du vélo. Donc ne pas hésiter à faire et refaire ... du vélo (dessiner) !

11 septembre 2018

Devoir de vacances

En prévision de mon intervention dessinée des Scolimpiades le 9 septembre, j'ai "fait du vélo" pendant les vacances. A Deauville et à Longchamp. Difficile de capter le mouvement et de le retranscrire en un temps record ! Mais je m'y suis acharné et je sais maintenant faire du vélo !


6 septembre 2018

Sport de plage

Certains en vacances font des devoirs.... Moi, je fais mes "gammes" ! Rien n'est plus amusant que de croquer ce petit monde coloré.



Rien de plus ennuyeux que de faire la sardine sur le sable.... alors je m'installe et mine de rien, je dessine.




1 septembre 2018

Ces dames de la Côte

Deauville. Villa Ivy rue Ivy
Comme chaque été, direction la côte normande. Petits exercices de perspective avec ces villas bordant la mer. Autrefois villégiatures de riches familles aristocratiques ou de l'élite financière ou intellectuelles, elles sont aujourd'hui découpées en copropriété. En tous cas, celles qui ont échappé à la pression immobilière. Toutes un peu sœurs avec beaucoup de caractère. L'une avec une orgie de chiens assis, force découpes de pans de toits, bref, tout d'une "m'as tu vue" !

Tourgeville. Villa "Harry Potter" sur le boulevard de la plage
Celle-ci a été construite à la fin du XIXe siècle par le constructeur automobile Morse pour les beaux yeux de sa maitresse écossaise ! Le "chateau" est aujourd'hui en décrépitude avancée et ressemble furieusement à un décor de Harry Potter. Un peu strange face à la tendance anglo-normande.

Deauville. Angle de la rue Raspail et des Villas

J'ai remarqué que souvent les authentiques "vieilles" ont une cheminée très haute et assez écartée du faîte du toit. Ceci pour éviter les éventuelles flamèches qui auraient pu brûler le toit, autrefois en chaume. Abondance de colombages et travail de la brique en damier très intéressant. Les épis de faitage ont aujourd'hui disparus.



Deauville. Angle de la rue Ivy et de la rue Boylesve
Celle-ci est plus récente (années 50 ?). En tous cas, la tourelle ne fait pas partie des attributs anglo-normands. Une envie de médiéval ?
Bénerville. Villa Serpolet sur les Lais de mer


La Serpolet a 4 étages de la fin du XIXe siècle. Autrefois propriété de l'industriel Boussac, elle est aujourd'hui transformée en copropriété et n'a pratiquement pas été remaniée depuis son origine.
Bénerville. La villa Mon Rêve

Elle domine la mer depuis la falaise et a appartenu au duc et à la duchesse de Guiche. Marcel Proust, reçu régulièrement, s'en est inspiré pour "A la recherche du temps perdu".
En tous cas, je me suis prise au jeu de ces perspectives un peu ardues et à ces alliances de couleurs et textures composites.

30 août 2018

Porto de haut en bas

Cette année, le Symposium des Urban Sketchers se tenait à Porto du 18 au 22 juillet. Autrement plus fun que Manchester il y a 2 ans et moins coûteux que Chicago l'an dernier ! Le temps a plutôt été mitigé ces 4 jours : 2 de temps gris et 2 de plein soleil sans être aussi caniculaire qu'en France. Un régal de couleurs et d'architectures variées. Comme maintenant souvent, j'ai opté pour le format accordéon qui permet de "voyager léger" !

La Praça da Ribeira fut le quartier général des USK en fin de journée... pour siroter et montrer nos productions respectives.

La Place Texeira, avec son église baroque des Carmélites décorée d'azulejos, sa fontaine aux lions et les anciens magasins Cunha des années 50... et des sketchers in ou off en pagaille !

Le quartier historique est à flanc de colline et les mollets et le souffle sont mis à rude épreuve. Mais quelles perspectives ! Sur le pont Luiz I, circulent en haut le tramway et les piétons et en bas, les voitures et piétons également. Des gamins plongent même du parapet inférieur pour quelques sous.
En dessous du pont, des quartiers insalubres miséreux côtoient l'opulence des touristes. Et ne pas se tromper de chemin sous peine de devoir remonter la côte !

Vila Nova Gaia est la rive en face de Porto. Toutes les grandes marques de Porto s'égrènent le long du Douro. Elles ont fait la réputation de la ville. Aujourd'hui, c'est un véritable business et les gondoles avec tonneaux de chêne ne sont plus là que pour les touristes.
Et la place de la Liberté, immense et toute en longueur, où siègent l'Hôtel de Ville et les grandes banques. Un peu pompeux et ressemblant à nos champs Elysées.

Et pour finir, petit aperçu de la rua de Janeiro et de son mythique tramway. Porto, ça monte et ça descend ! Vivement l'an prochain à Amsterdam !